Brindille, Rémi Courgeon,
éd. Milan, dés 6 ans.
Pas neuf, non, édité en 2012 mais, mon Dieu, comment a-t-il pu nous échapper! Remi Courgeon, il nous a déjà offert des petits bijoux en grand format comme Trois jours en plus ou Le grand arbre dont nous avions fait des coups de cœur, d'ailleurs. Il y abordait des thèmes forts: mourir, transmettre, prendre son temps, se remettre en question et découvrir les valeurs essentielles. Dans Brindille, il nous parle d'une petite fille qui se bat, au propre comme au figuré, pour pouvoir devenir qui elle est, profondément. Son vrai nom c'est Pavlina mais tout le monde l'appelle Brindille parce qu'au milieu d'une famille où il y a que des hommes, c'est à ça qu'elle ressemble, la petite fille. Un père taxi man, un frère obsédé par le foot, un autre par son estomac et un troisième par l'ordinateur. La petite dernière ce qu'elle aime c'est le piano mais comme toutes les tâches ménagères sont négociées à la dure et que Brindille perd toujours, elle n'a pas vraiment le temps. Un soir d’œil au beurre noir pour cause de négociation à la lutte gréco-romaine, Brindille annonce qu'elle arrête le piano pour faire de la boxe. Voilà, je ne vous raconte pas la suite mais sachez qu'elle est belle et tendre et qu'à chaque fois que j'arrive à la page ci-dessous, j'en ai les poils qui se dressent sur les bras, j'avoue!
